Ses fils Edmond et petits fils Hubert Coignet feront perdurer l’entreprise familiale de pierre reconstituée. 

 

Le premier jouera un rôle important dans la théorisation du béton armé et réalisera de grands travaux qui lui vaudront un grand prix lors de l’exposition universelle de 1900.

 

François Coignet, né en 1814, est issu d’une lignée d’industriels chimistes lyonnais.

Fouriériste, républicain convaincu, c’est un chercheur inlassable doublé d’un grand idéaliste. Convaincu qu’un monde nouveau, plus juste, doit être créé, il mettra ses talents d’inventeur et son expérience de capitaine d’industrie au service de ses idéaux politiques et sociaux.

Ainsi, son désir de mettre au point un matériau de construction économique et probablement, de palier aux problèmes du coût du logement et de l’insalubrité, l’amèneront à mettre au point, vers 1850 une des premières formules de béton, dit « béton aggloméré ». Il s’appuie pour cela sur une technique traditionnelle de la région lyonnaise, le « pisé ». Il construit toute son usine à Saint Denis dans ce matériau. C’est le début de sa recherche sur ce qu’il nomme « la pierre sans fin ».

 

Il reste aujourd'hui de cette usine quatre bâtiments à qui nous souhaitons donner une nouvelle vie.

 

 

Père du béton moderne

A ses cotés, sa seconde épouse, Clarisse, n’est pas en reste.

Esprit libre, brillant, elle va travailler à l’élaboration de la

« morale indépendante », morale distincte de la religion.

Amie de Jules Ferry, elle participera à l’instauration de la laïcisation de l’école publique.

 

Fontaine en béton, exposition universelle 1900, Edmond Coignet

Website Created & Hosted with Doteasy Web Hosting Canada